Mots-clés : clavecin-en-corse, fêtes, palais Fesch, Catherine Zimmer clavecin
Dernier concert de ce 1er semestre 2019 organisé en partenariat avec le Palais Fesch-Musée des Beaux-Arts d'Ajaccio le Dimanche 2 Juin : Tarentelles, Folies d'Espagne et autres danses d'ici et d'ailleurs s'enchaineront pour créer la "bande son" de plusieurs tableaux festifs de la collection Fesch .
Musiques de fêtes
Le partenariat Palais Fesch – Musée des beaux-arts et Clavecin en Corse a permis de proposer cette année aux nombreux auditeurs un parcours culturel original en lien avec la collection du musée dans des instrumentations très différentes: « Italie - France : influences croisées » (flûte archiluth et clavecin), « De Bonaparte à Napoléon » (clavecin et pianoforte de 1828) , « Musiques féminines ; histoire d’une tradition »( chant corse et musique des trobairitz, vièle, viole, kanun, flûte et clavecin) et pour clore ce semestre, le prochain concert célèbrera les « Musiques de Fêtes » (quatuor violon flûte, viole de gambe archiluth et clavecin) ce dimanche 2 juin.
Inspiré des tableaux de Gaetano Gigante du Musée Fesch, l’ensemble Salamandre a conçu pour ce concert « Musiques de fêtes » un programme varié et coloré. Musique et danse ont toujours vécu un « mariage éternel », avec ses splendeurs et parfois ses disputes comme l’a décrit avec humour Molière dans le Bourgeois gentilhomme. Ces expressions artistiques ont poursuivi leur cheminement, parfois individuellement, mais chaque région, chaque pays, chaque époque a toujours recherché l’alliance.
Ce programme instrumental puise dans l’époque baroque des visions différentes de la « musique à danser » : ainsi Rebel et sa démonstration virtuose des genres chorégraphiques ou Telemann ne gardant quant à lui plus que l’esprit de la danse. L’ensemble Salamandre ouvre aussi ce programme à des esthétiques plus lointaines avec une suite de danses moraves ou des musiques sud-américaines - spontanément et évidemment liées à la danse- .Pour illustrer au plus près ces tableaux de fêtes napolitaines, les musiciens inscrivent également à ce programme une suite de tarentelles endiablées et une série de variations sur le thème de "la Follia" . Ces « Folies d’Espagne » - pourtant originaires du Portugal – ont été source d’inspiration pour de très nombreux compositeurs de Lully à Rachmaninov, en passant par Pasquini, Couperin, Corelli, Marin Marais, Vivaldi, CPE Bach, Liszt, Sor, etc. et compositeurs de musiques de films … on en a même retrouvé une version dans un manuscrit de Cetera en Balagne.
Mots-clés : léa Antona, Thomas Fournil, Catherine Zimmer clavecin, Salamandre, Idrîsî
L'ensemble Idrîsî créé par Thomas Fournil en Angleterre pour mettre en pratique ses recherches sur la chant des trobaïritz, et la chanteuse corse Léa Antona se sont retrouvés durant une semaine de résidence en Corse. Invités par leurs ainés du duo Salamandre à mettre en commun leurs répertoires, ils ont ainsi préparé le concert "musiques féminines" donné au musée Fesch d'Ajaccio le 5 Mai devant un public nombreux et captivé par la profondeur de ces chants méditerranéens.
Petit résumé en photos.
Ensemble Idrîsî
Léa Antona
Concert du 5 Mai 2019
Léa Antona et Thomas Fournil
After
Mots-clés : clavecin en corse, musique ancienne
« Musiques féminines : histoire d’une tradition »
Une plongée dans le bassin méditerranéen pour mettre en regard chants de troubadours et berceuses corses.
Au cœur de cette rencontre stylistique, on retrouve la femme, mère, épouse, déesse, compositrice ou inspiratrice.
C’est avec émotion que s’établit la filiation musicale entre ces chants distants pourtant de plusieurs siècles. Les mélismes du « vieux romain » (qui allait donner naissance au grégorien) et les inflexions du chant occitan (empreint d’influence mozarabe) résonnent aujourd’hui en particulier dans le chant traditionnel corse.
Si la voix est le vecteur le plus perceptible (depuis les berceuses par lesquelles les grand-mères transmettaient la langue et la culture jusqu’à la polyphonie liturgique) l’usage de l’instrumentarium met en lumière les zones d’influences musicales qui furent une des richesses du moyen-âge.
L’association Clavecin en Corse est heureuse de confier ce programme à des personnalités musicales, Léa Antona pour le « chant corse » et Thomas Fournil pour le « chant des trobairitz».
Un croisement de deux parcours initiés dans notre île, une rencontre culturelle, un partage d’expériences artistiques. Les musiciens de l’ensemble Idrîsî, Léa Antona et le duo Salamandre vous proposent un bel hymne à la femme.
Mots-clés : piano-forte, clavecin, Catherine Zimmer, musique ancienne
Des mélomanes comblés!
la venue d'un piano-forte de 1828 à Ajaccio était à elle seule un petit événement, mais célébrer de surcroit musicalement la vie de Bonaparte à Napoléon rendait ce rendez-vous culturel mensuel au musée Fesch encore plus attractif et ne pouvait que piquer toute la curiosité des amateurs de musique et de peinture, voire d'histoire.
Imaginez-vous assis au milieu de deux grands tableaux célébrant les batailles Napoléoniennes. Les commentaires judicieux de l'historienne du musée Catherine Cristofari ouvrent le bal et permettent d'emblée d'être au coeur du sujet. Place ensuite aux concertistes, place aux éléments sonores. C'est alors que les tableaux comme des enceintes vivantes vous inondent de notes: coups de canons, cris des soldats, ordres de généraux, cavalcades de chevaux, coups de sabre, plaintes gémissantes...qui naissent, vivent et meurent sous les doigts des concertistes. Tout y était! Jusqu'à un combat naval! jusqu'à la victoire ! jusqu'à la fête marine! ...jusqu'aux danses de salon. l'ombre de l'Empereur planait et savourait cet instant.
Une belle et grande épopée musicale rendue vivante par le talent des deux musiciens Catherine Zimmer-Lorenzi, au clavecin et Alain Roudier au piano-forte, deux instruments qui, loin de s'affronter, montrèrent l'évolution de l'écriture musicale durant cette période. Le très bon choix des oeuvres musicales proposées du 18ème et 19ème siècle permit de qualifier avec justesse la jeunesse du jeune Bonaparte, puis son accession à sa carrière militaire et ses batailles gagnées ou perdues dans cette grande Europe qu'il avait conquis.
Grandeur de l 'histoire, grandeur de la musique, grandeur de la peinture.
Merci!
Les ajacciens présents ont été conquis!
Une bataille illustrée avec brio par l 'association "clavecin en Corse" dans ce précieux partenariat avec le musée Fesch qui attire un public de plus en plus nombreux. Gageons sans crainte que la prochaine soit tout aussi brillante!
Jean-Paul
Mots-clés : napoléon; piano-forte
Les dimanches en musique au Palais Fesch
"De Bonaparte à Napoléon", Dimanche 7 Avril à 16h.
Ce concert proposé par l'association clavecin-en-Corse en partenariat avec le Palais Fesch pour les "dimanches en musique" évoque, en parallèle des portraits de la famille Bonaparte et des tableaux de batailles qui seront commentés, l'évolution de la musique pour clavier de la naissance à la mort de Napoléon. Une promenade musicale qui suit son trajet, de la Corse à Paris et à l'Europe.
Pour illustrer son enfance, alors que la Corse récemment devenue Française après le traité de Versailles est toute emprunte de culture Italienne, on entendra au clavecin une fantaisie faite d'œuvres que sa mère a pu entendre quelques minutes avant sa naissance sur l'orgue italien du 16ème siècle qui était alors à la cathédrale d'Ajaccio où elle assistait à la messe de l'assomption, de "Nanna" qui l'ont peut-être bercé tout petit, et des tarentelles italiennes qui résonnaient dans les rues d'Ajaccio durant son enfance.
Suivra "la victoire d'un combat naval d'une frégate contre plusieurs corsaires réunis" écrite par Michel Corrette l'année où Napoléon est reçu à l'école militaire de Brienne à l'âge de 10 ans, où il dirigeait déjà des batailles…de boules de neige.
Pour illustrer les années durant lesquelles il est sacré Empereur des Français et règne sur l'Europe, nous irons visiter les salons où se jouaient des valses sur les piano-forte qui ont pris la place des clavecins depuis la révolution, avant d'assister à la "bataille de vittoria" qui annonce le début de son déclin. Cette œuvre fût composée par Beethoven en 1813 tout d'abord pour panharmonicon (instrument à clavier qui reproduisait les timbres de la musique militaire), puis orchestre .
la bataille de Vittoria
Nous l'entendrons ici pour la première fois dans une version à 4 mains écrite en 1815, sur un piano-forte Graf de 1828 muni de 4 pédales et d'une cinquième reliée à un tambour ancien qui imitera les coups de canon écrits par Beethoven. Avec ses jeux de luth, de basson, son timbre cuivré mais moins brillant que celui des pianos actuels, ce magnifique instrument appartenant à une collection privée, fera le voyage spécialement depuis le continent. Il nous permettra d' entendre les œuvres de Beethoven et Schubert avec le son, la voix qu'ils imaginaient lorsqu'ils composaient.
piano-forte Graf de 1828
La claveciniste Catherine Zimmer-Lorenzi et le piano-fortiste Alain Roudier se sont retrouvés à la frontière de leur sphère de spécialisation pour aborder cette période charnière pour la musique comme pour la politique, durant laquelle les œuvres étaient souvent écrites "pour clavecin ou piano-forte", et les premiers piano-forte joués par des clavecinistes ayant encore réminiscence du "style baroque", tout en regardant vers un avenir beaucoup plus romantique.
Le premier concert de la programmation "Les dimanches en musique au palais Fesch" présentait un guitariste et compositeur ajaccien, Jacques Tessarech, qui a laissé une oeuvre importante restée assez secrète aujourd'hui.
Le duo Polycordes, composé de Sandrine Luigi à la guitare et Catherine Zimmer-Lorenzi au clavecin lui a rendu un juste hommage dans ce programme parcourant le répertoire du 17ème au 21ème siècle, avec plusieurs oeuvres de Tessarech à la guitare solo ou accompagnée par le clavecin, l'occasion aussi de présenter des instruments anciens tels que la guitare-lyre et la guitare romantique, devant le magnifique portrait de Jacques Tessarech qui se trouve au musée Fesch.
affiche du concert (cliquer sur) " hommage à Tessarech"
Mots-clés : salamandre;apothéose
L'Association Clavecin en Corse et le Palais Fesch - Musée des Beaux-arts d'Ajaccio ont établi une convention de partenariat pour des "concerts" le dimanche après-midi. Les programmes sont composés en lien avec des tableaux de la riche collection du Musée. Les thémaiques choisies permettent au cours du concert de voir des tableaux projetés et commentés sur écran géant. Un voyage musical et pictural qui ravit les nombreux spectateurs.
Le "concert" de décembre 2018 avait pour thématique "l'apothèose" ... celle de Lully par Couperin, mais aussi celle de la viole, et bien-sûr "l'apothèose" en peinture et les "ravissements" au cours de l'hsitoire. Avec en bouquet final, un des plus superbes quatuor parisiens de Telemann.
L'ensemble Salamandre était composé pour ce concert du quatuor violon, flûte, viole de gambe et clavecin.
Mots-clés : salamandre
L'Association Clavecin en Corse et le Palais Fesch - Musée des Beaux-arts d'Ajaccio ont établi une convention de partenariat pour des "moments musicaux et picturaux" le dimanche après-midi. Les programmes sont composés en lien avec des tableaux de la riche collection du Musée. Suivant les thématiques choisies, les tableaux sont projetés et commentés sur écran géant, ou les musiciens se placent devant les tableaux choisis. Un voyage musical et pictural qui ravit les spectateurs de plus en plus nombreux.
Le "concert" de mars a été donné par l'ensemble Salamandre réunissant cette fois la flûte, l'archiluth et le clavecin
Ce programme est un voyage entre France et Italie au début du 18ème siècle au travers de sonates pour flûte et basse continue. La rencontre des deux styles français et italien s’inscrivit dans une période d’effervescence musicale et provoqua des réactions passionnées, parfois jusqu’à l’extrême. La présence du clavecin et de l’archiluth se partageant le continuo permet aux musiciens de ce trio de trouver des couleurs sonores inattendues.
Il nous reste aujourd’hui, dans ces partitions gravées ou manuscrites, de purs joyaux de la musique baroque instrumentale, traversées de vibrantes émotions, de subtiles grâces et d’évocations fugitives qui nous interpellent, au-delà des siècles, sur les échanges des cultures et des esthétiques ainsi que sur l’évolution des langages.
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