Mots-clés : piano-forte, clavecin, Catherine Zimmer, musique ancienne
Des mélomanes comblés!
la venue d'un piano-forte de 1828 à Ajaccio était à elle seule un petit événement, mais célébrer de surcroit musicalement la vie de Bonaparte à Napoléon rendait ce rendez-vous culturel mensuel au musée Fesch encore plus attractif et ne pouvait que piquer toute la curiosité des amateurs de musique et de peinture, voire d'histoire.
Imaginez-vous assis au milieu de deux grands tableaux célébrant les batailles Napoléoniennes. Les commentaires judicieux de l'historienne du musée Catherine Cristofari ouvrent le bal et permettent d'emblée d'être au coeur du sujet. Place ensuite aux concertistes, place aux éléments sonores. C'est alors que les tableaux comme des enceintes vivantes vous inondent de notes: coups de canons, cris des soldats, ordres de généraux, cavalcades de chevaux, coups de sabre, plaintes gémissantes...qui naissent, vivent et meurent sous les doigts des concertistes. Tout y était! Jusqu'à un combat naval! jusqu'à la victoire ! jusqu'à la fête marine! ...jusqu'aux danses de salon. l'ombre de l'Empereur planait et savourait cet instant.
Une belle et grande épopée musicale rendue vivante par le talent des deux musiciens Catherine Zimmer-Lorenzi, au clavecin et Alain Roudier au piano-forte, deux instruments qui, loin de s'affronter, montrèrent l'évolution de l'écriture musicale durant cette période. Le très bon choix des oeuvres musicales proposées du 18ème et 19ème siècle permit de qualifier avec justesse la jeunesse du jeune Bonaparte, puis son accession à sa carrière militaire et ses batailles gagnées ou perdues dans cette grande Europe qu'il avait conquis.
Grandeur de l 'histoire, grandeur de la musique, grandeur de la peinture.
Merci!
Les ajacciens présents ont été conquis!
Une bataille illustrée avec brio par l 'association "clavecin en Corse" dans ce précieux partenariat avec le musée Fesch qui attire un public de plus en plus nombreux. Gageons sans crainte que la prochaine soit tout aussi brillante!
Jean-Paul
→ plus de commentaires