Lors du dernier concert au musée Fesch, le duo Polycordes a proposée, en prolongation de la tarentelle sur des airs populaires italiens de Tessarech, des transcriptions de danses populaires faites au 20 ème siècle par Ravel, Poulenc, Pujol, ... les musiciennes ont proposé un nouvel arrangement des danses roumaines de Bartok pour Guitare et clavecin . En effet, Bartok, après les avoir écrites pour piano, en a proposé une version orchestrale, et bien d'autres compositeurs les ont transcrites ensuite pour violon, alto, etc. cette transcription s'inscrit donc dans la prolongation de cette tradition.
En attendant le procahain concert de Clavecin-en-Corse, un petit extrait des Folies d'Espagne avec l'ensemble Salamandre:
Avec Vincent Blanchard Hautbois, Pierre Bossennec et Yves Grollemund Flûtes à bec, Olivier Guignard Basson, Lucas Guignard contrebasse, Catherine Zimmer-Lorenzi clavecin.
Lors du concert du 7 avril 2019 au Palais fesch-Musée des beaux arts d'Ajaccio, cette fantaisie improvisée autour du Dio vi salve Regina, d'une toccata trouvée près d'un orgue de Balagne, d'une Nanna et d'une tarentelle italienne a illustré la musique que l'on pouvait entendre vers 1769 à la naissance de Napoléon.
Voici quelques extraits d'un concert donné par le Duo Polycordes, avec Sandrine Luigi guitare et Catherine Zimmer-Lorenzi clavecin, à Barettali dans le Cap Corse en Juillet 2015.
La vidéo des Sauvages de Rameau avec les vaiations de Tapray vient de passer la barre des 50 000 vues sur youtube, ce qui est réjouissant pour un morceau de clavecin complètement inconnu lorsqu'il a enregistré en 2005 chez Coriolan. Cette vidéo contribue à le faire connaître, notemment dans les pays où ce CD n'est pas distribué.
Le couple Milonga-Valse est le pendant sud-américain de la pavane-gaillarde de notre vieille Europe. On retrouve ici le balancement typique de la milonga , de laquelle va découler une valse sur le même thème par transformation rytmique. Composée par Yves Grollemund, c'est une redoutable étude pour la main gauche, le clavecin n'ayant pas de pédale pour relier la basse aux accords figurants une guitare.
Cette étude composée par Yves Grollemund sur un thème d'un de ses opéra pour enfants, multiplie les changements de claviers en alternant les deux mains, et parcourt celui-ci avec de longs arpèges et batteries ininterrompues.Elle est jouée ici par Catherine Zimmer lors d'un concert donné au refectoire des abbés de Béziers.
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