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concert musiques baroque et contemporaine

musique en regards par l'ensemble Salamandre

Par Salamandre • concerts • Mardi 13/07/2010 • 0 commentaires • Version imprimable

Mots-clés :

                L'ensemble Salamandre, à l'image de son animal fétiche qui se peut mouvoir dans différents biotopes, a proposé un concert intitulé "musiques en regards" dont l'argument était de mettre en correspondance des oeuvres que trois siècles séparent.
      
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                    Parentés de formes, d'instrumentation ou de visées évocatrices, tels sont les liens qui unissaient étroitement les pièces de ce programme. 
 
 

 Les pièces contemporaines ont été composées par Yves Grollemund. 
Certaines  de ses partitions sont consultables en format PDF sur le blog ygrollemund.viabloga.com

     Les variations sur la follia de Schickhardt sont mis en regard avec les 5 incantations pour 2 flûtes ténor et claveciniste (inspirées des mêmes incantations pour flûte ténor et claveciniste). Ces courtes pièces sont évocatrices et demandent pour les flûtistes l'utilisation de techniques particulières (son de ney, son de traversière, flûte vocale, respiration continue).

     L'allemande et les Trois mains de Rameau ont pour reflets la Milonga - valse (dont la partition est disponible en PDF sur le blog d'Yves Grollemund). Ce couple de danses d'inspiration sud-américaine quant aux matériaux mélodiques, harmoniques et rythmique est une véritable étude pour les déplacements de la main gauche.

     Kinkaku Ji II
est  écrite pour deux flûtes à bec basse à partir du matériau de Kinkakju I pour flûte basse solo : c'est un voyage dans le monde des flûtes ou des "aérophones". Comme dans un jardin japonais, chaque détour fait découvrir un paysage sonore inattendu. Les quatre sections évocatrices font référence à des instruments ethniques et des techniques particulières : le ney (flûte oblique), le didgeridoo (instrument emblématique des aborigènes), le shakuhachi (flûte à encoche des samouraïs), la "flûte vocale" (flûte indienne) et la "respiration continue" (rêve d'Icare des instrumentistes souffleurs pour faire durer le son au-delà des limites communes). Au-delà de toutes ces techniques qui transcendent la flûte à bec et son utilisation, le lien profond est bien le souffle créateur et universel.

    Le Prélude et la Passacaille de la suite à deux dessus et basse continue en mi mineur de Marin Marais est en regard avec Tanground. D'inspiration sud-américaine ce dyptique se compose d'un prélude quasi improvisé (demandant aux interprètes d'utiliser la flûte vocale, le son du ney et les sons soufflés) associé à un tango  construit sur un ground
 
extraits video du concert 
 
 
 


 
 
     
 
   


      

 
 

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